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El camino primitivo d'OVIEDO à SANTIAGO DE COMPOSTELA

9 septembre 2014

SANTIAGO

 

camino primitivo

 

Nous prenons un très bon petit déjeuner dans un beau café rétro près de l'hôtel.

 café DERBY BAR 29, calle Huerfanas

 

Nous allons ensuite à la cathédrale pour assister à la messe des pèlerins de 12h00. Nous aurons la joie d'assister au balancement spectaculaire de l'encensoir géant "le botafumeiro" . 

 

 

  

Nous apercevons nos deux pèlerines allemandes maintes fois croisées sur le primitivo. Un signe de la main, nous nous approchons et nous nous embrassons. Un selfie pour immortaliser l'instant. Respect mutuel. Le primitivo, c'était du pas facile !

 

 Puis nous allons déjeuner dans le célèbre hôtel-restaurant PARADORES situé plazza de OBRADOIRO, nous avons vu qu'il proposait un repas du pèlerin pour 16 euros. Oui... mais pas dans la salle où nous nous sommes assis. Le premier menu est à 45 euros. Il nous faut donc changer de salle qui est quand même très belle, avec un très bon menu et un service impeccable. Une adresse à recommander aux pèlerins qui veulent manger au calme pour pas cher en face de la cathédrale. L'après-midi nous visiterons l'église et le musée de SAN MARTIN PINARIO : magnifique (pas de photo).

 

Palace et restaurant PARADORES 

 

ERREUR ! Pour le menu pèlerin c'est la photo suivante mais c'est top quand même ! 

 

Nous croisons le pèlerin allemand avec qui nous avions passé une bonne soirée. 

  

Des oeuvres modernes tout autour de la cathédrale. 

Puis, nous allons voir où se trouve la gare routière pour le retour et nous faisons nos achats souvenirs.

Le soir, nous sortons pour dîner. Nous souhaitons faire un repas de tapas avec du vin. Le hasard nous conduit dans un petit restaurant où il y a très peu de clients car il n'y a pas de terrasse. Nous commandons des tapas au jambon et au fromage. La patron parle très bien français. Nous engageons avec lui une conversation sympa de plus d'une heure sur tous les sujets : les caminos, la vie politique en Espagne et en France, la corruption des élus etc.. nous sortons vers 23h (tapas VIA-STELLA 12, plaza de Mazarelos).

Il fait très doux et nous nous promenons dans les rues de Santiago. Sur la place de l'Obratoiro, il y a le groupe habituel de musique galicienne ou classique qui joue sous les arcades. Nous revenons tranquillement à l'hôtel en flânant. 

Après encore une journée libre le lendemain où nous visiterons entre autres le cloître, le musée de la cathédrale et la cathédrale à nouveau mais cette fois-ci avec des audiophones, nous prendrons le car le jeudi 11 septembre pour revenir à NANTES (17 heures de car. A ne pas refaire !). 

  

 

 

  

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8 septembre 2014

ARCA PEDROUZO ==> SANTIAGO 17,5 kms

Départ 8h30. Arrivée 15h15. Soleil.

Nous avons passé une bonne nuit sans nous être réveillés. Aujourd'hui, c'est le dernier jour. Comme tous les pèlerins, nous partageons à la fois de la joie et de la tristesse car tout se termine... pour cette fois.  

J'ai noté dans mon carnet : petit dej servi par une personne désagréable. C'est drôle, je ne m'en souviens pas. Comme quoi, tous les mauvais souvenirs disparaissent et il ne reste que les bonnes choses. 

La marche a été sans problème. Je revis en quelque sorte la même étape qu'il y a 5 ans. Les lieux me sont familiers. Ils ressurgissent progressivement de ma mémoire.

En arrivant devant une maison, je tiens à montrer à Nadine le jardin d'un sculpteur où je m'étais arrêté il y a 5 ans mais il n'y avait personne à l'époque. Nous nous approchons de la grille, un monsieur nous fait face, assis, à une dizaine de mètres. Il semble attendre. J'ose. Je lui demande si nous pouvons entrer visiter son jardin. Je pense sincèrement qu'il attendait ce geste mais ne le provoquait pas.

Il nous fait entrer et nous fait visiter son jardin rempli de sculptures toutes en granit. Nous restons une demi-heure. Il nous explique certaines de ses oeuvres : une représentant en partie basse la naissance du Christ dans la grotte à BETHLEEM surplombée de son calvaire ou bien une oeuvre de Picasso. C'est très beau. Nous prenons des photos. Il nous donne sa carte de visite (Jose Cao Lata (voir sur le web) rua Monte de Gozo,16 15703 Santiago de Compostela) en nous demandant de lui expédier quelques photos, ce que nous ferons de retour à NANTES en le remerciant pour ce partage.

Quand nous partons, d'autres pèlerins s'arrêtent devant la grille. Aucun ne s'avance pour faire le geste de demander d'entrer. Lui ne bouge pas. Ils repartent. Faire le geste qui ouvre la porte, aller vers les autres... voilà les enseignements du camino.

La traversée de la ville pour arriver devant la cathédrale est longue. Beaucoup plus longue que dans mes souvenirs. Enfin à 15h15, nous débouchons sur la place de l'Obradoiro. Beaucoup d'émotions. Dommage, la facade est en cours de rénovation.

Nous nous faisons prendre en photo tous les deux devant la cathédrale avec nos SAD puis nous y entrons pour effectuer une première visite rapide. Comme nous restons 2 jours entiers à Santiago, nous aurons l'occasion d'y revenir.

Un petite tape sur l'épaule de St Jacques (les jacquets comprendront), un passage devant le  tombeau de l'apôtre puis nous ressortons pour rejoindre notre hôtel Hostal ANOSA CASA 9, calle Entremurallas chambre : bien). Le patron nous amène dans un petit immeuble juste à côté de l'hôtel. C'est très calme. Durant notre séjour, nous ne verrons qu'une seule personne dans cet immeuble. Bien situé, il permet de se rendre tranquillement à pied à la cathédrale.

Après la douche et une dernière lessive, nous ressortons pour aller à la messe de 19h30. Pas de botafumero ce soir. 

A la fin de la messe alors que tout le monde sort, il me vient une impulsion de suivre quelques peregrinos qui se dirigent vers l'église de la CORTICELA à l'intérieur de la cathédrale et qui est dédiée à MARIE.

Là, les personnes s'assoient et un jeune prêtre espagnol parlant anglais mais pas français, après une courte prière, demande à la trentaine de présents de raconter ce que le chemin leur a apporté. Beaucoup prennent la parole. Certain(e)s pleurent en racontant ce qu'ils ont trouvé durant ce chemin. Nadine et moi prenons la parole pour expliquer en anglais ce que avons vécu de fort, notamment samedi dernier avec le curé de BOENTE dans l'église SANTIAGO avec beaucoup d'émotion. Ensuite, nous sommes tous allés dans la crypte sur le tombeau de ST JACQUES où le prêtre nous a donné sa bénédiction après un "notre père" récité en espagnol.   

Quand nous sortons de la crypte, la cathédrale est vide et fermée au public. Le prêtre nous accompagne jusqu'à la sortie. Dehors il pleut, il nous faut retourner à notre hôtel pour nous sècher, nous changer et prendre nos affaires de pluie pour revenir dîner

 

 

La croix de St JACQUES 

 

 17 kms la dernière borne photographiée

 

Les flèches jaunes sans qui le chemin se serait être. 

 

Rigolo 

 

 

 

Une bimbo qui n'a pas du marcher souvent, vu le bronzage de ses jambes et son SAD.

 

Oui pour certains c'est bien du tourisme. Pour d'autres qui ont fait plusieurs centaines de kilomètres certainement pas. 

 

 Buen camino !

 

 

 

la rivière de LAVACOLLA où les pèlerins se lavaient avant d'entrer à Santiago. 

 

Monument dédié à la visite de Jean-Paul II 

 

 

 

Le jardin de M. Jose Cao LATA 

 

 

 

 

 

 

  

Nous arrivons. Au loin la cathédrale : 


 

L'Europe s'est faite grâce au pèlerinage à Compostelle.

 

 

Voilà bravo NADINE. 320 kms de parcourus en partie dans les montagnes asturiennes. 

 

 

  

Le tombeau de St JACQUES 

 

 

La place de l'OBRATOiRO 

 

Grâce aux webcams installées sur la place, nous pourrons faire un signe aux parents de NADINE qui nous regardent sur leur PC 

 

 

 

Longue file d'attente pour aller chercher la COMPOSTELA et nous retrouvons nos peregrinos écossais.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

7 septembre 2014

ARZUA ==> ARCA PEDROUZO 19,5 kms

Départ 9h10. Arrivée 15h15. Pluie fine à la deuxième moitié de la rando.

 

Pas beaucoup de commentaires. Uniquement une marche pour relier ARCA à 18 kms de SANTIAGO. Il y a beaucoup de VTT et de marcheurs.

Nous passons devant 3 plaques de pèlerins décédés avant leur arrivée.

Le terrain est plat et ne présente pas d'intérêt particulier. 

Nous dormons à la pension BULE-BIC 18 avda de Lugo. La chambre est très bien. 

 

 

A 5 ans d'intervalle, j'ai quasiment pris la même photo. Ci-dessus la plus récente.  

  

  

  

 

 Le camino frances : l'autoroute des pèlerins 

  

 

  

   

 Travaux autoroutiers arrêtés. Il y en a beaucoup en Espagne. 

  30 kms

  

  

  

  

  

  

 On trouve de tout sur le camino francès. 

  R.I.P

  

  

  20 kms

 

6 septembre 2014

MELIDE ==> ARZUA 13 kms

Départ 9h30. Arrivée 14h30. Nuages et éclaircies. Pluies passagères et soleil.
Petite journée de marche aujourd'hui, ce qui explique notre départ tardif.
Nous marchons sur le camino frances et c'est la foule. En chemin, nous discutons un peu avec une famille écossaise (la mère, le père et le fils ado). Le père et le fils sont en kilt (c'est original et sympa). Bien que très discrets, nous aurons l'occasion de rediscuter avec eux dans la file d'attente pour aller chercher notre Compostella.
Il y a beaucoup de groupes de seniors qui ne portent pas de SAD et font de la marche nordique. Bon, franchement, la marche nordique c'est sympa mais le bruit que font les bâtons en tapant le sol nous est insupportable. Déjà, un seul marcheur de cette pratique et c'est fini la tranquillité, mais 5 ou 6 c'est l'horreur.
Qu'est devenue notre tranquillité et où sont nos beaux chemins sur le camino de los hospitales où nous n'entendions que le vent, les cloches des vaches et les oiseaux.
Après les écossais et les fanas de la marche nordique, voici les bimbos cigarette au bec rencontrées lors d'une pause. Je stoppe la description : reportez-vous à la photo et encore, vous n'aurez pas vu la descente en courant et en zizagant de la bimbo. Nous aurons l'occasion d'en voir encore qq spécimens. Je passe également sur les vttétistes et les cyclistes qui vous arrivent dans le dos à toute allure sans crier gare !
Nous arrivons dans le village de BOENTE. En face de nous, il y a une église ouverte (église SANTIAGO). Que faire ? Traverser la route très circulante pour y entrer ou continuer notre chemin ?  Comme d'habitude maintenant, je me fie à mon instinct. Je sais qu'en allant au devant des gens, on provoque des situations inattendues, de celles dont on se souvient une fois à la maison et qui font l'histoire de votre camino.
Je demande donc à NADINE de traverser. Nous déposons nos SAD à l'extérieur. Dans une première pièce, une dame est là pour apposer le tampon (sello) de l'église sur notre crédenciale. NADINE aperçoit sur le mur une image de la vierge de MEDUGORJE qu'elle aime particulièrement. Elle a la même chez elle. Nadine est très troublée.
Puis nous entrons dans l'église, un prêtre attend les pèlerins pour échanger avec eux en couple ou individuellement. Une très belle statue polychrome de SAINT JACQUES trône au centre du coeur. Le curé est un vieux monsieur plein de douceur. Il nous parle longuement (hélas en espagnol, donc on ne comprend pas trop mais ses mots sont doux à entendre) et il nous bénit. Il restera encore un peu de temps à parler avec NADINE. Nous ressortons émus de cette église. J'apprécie ces rencontres hors du temps, inattendues avec des personnes qui croisent votre chemin pendant quelques minutes mais qui vous laissent un souvenir ineffaçable.
 
Nous arrivons à ARZUA. Notre chambre se trouve au 3e étage. Celle-ci est très bien. Hostal-restaurante Meson del peregrino (40 euros pour deux)
 
Nous déjeunons à 15h à l'hôtel qui fait restaurant.
 
Maintenant que nous sommes quasi sûrs d'arriver à SANTIAGO, nous devons absolument réserver nos billets de car pour le retour. Pour cela, il nous faut avoir accès à un PC et à une imprimante. C'est un peu la galère. Les parents de NADINE sont mis à contribution pour nous trouver le numéro à appeler. L'hôtel nous indique où nous pouvons trouver un café (café VENUS) avec PC et imprimante. La réservation se fait par téléphone (il reste 8 places), les billets une fois payés par CB sont envoyés dans la boîte mails de NADINE et nous pouvons les imprimer. OUF c'est gagné !
 
En passant devant un magasin tenu par des asiatiques, nous achetons des oreillers gonflables. Nous croiserons les écossais venus acheter également qq souvenirs et sandales. 

Vers 18h00, nous ressortons pour visiter ARZUA. Je repasse devant l'albergue municipale où j'ai dormi il y a 5 ans. Chose bizarre, maintenant il y a dans le hall d'entrée une sorte de loge en bois pour l'hospitalier. J'imagine les pèlerins faisant la queue devant ce guichet. Lamentable ! Bonjour les relations humaines.
Nous voulons visiter l'église mais il y a une messe et énormément de monde. Nous ressortons pour aller nous asseoir sur la place. Quand nous voyons les personnes sortir, nous y retournons et écoutons un magnifique chant entonné par des scouts qui participaient à la messe. 
 
Le soir, nous dînons en tête en tête en simulant notre repas de mariage étant donné que nous avons reçu la bénédiction cet après-midi. 
 
 
 
 
 50 KMS
 
Les écossais. Des gens charmants. 
 
 
 
 
 
 
 
 
Les adeptes de la marche nordique. 
 
La bimbo 
 
 
les vttétistes 
 
 
  
 
Le camino constitue une véritable mine d'or pour certains !
 
 
L'albergue municipale d'ARZUA  où j'ai dormi il y a 5 ans. 
 
 
Sur la place un groupe galicien joue de la musique celtique. 
L'église d'ARZUA 
 
5 septembre 2014

SAN ROMAN DA RETORTA ==> MELIDE 29 KMS

Départ 8h00. Arrivée 16h30. Soleil. Chaud.
Nous partons dans la brume. Hier, nous avons bien discuté avec le pèlerin allemand. Nadine me traduisait. Le petit déjeuner est en self service car l'hospitalier ne dort pas là.
Il nous a préparé 2 sandwichs et des fruits pour notre déjeuner.
L'étape est facile, c'est tout plat. Nous retrouvons les beaux paysages qui nous avaient manqué hier et en plus nous marchons sur des chemins au lieu du bitume.
Nous faisons une pause vers 10h dans un café. Nous revoyons régulièrement 4 peregrinos qui viennent comme nous du primitivo. Ce sont tous des allemands.

Arrivés à MELIDE, nous trouvons facilement notre hôtel XANEIRO 43, avenue Habana dont la chambre est bien.
Lessive avec sèchage à la fenêtre et douche, puis reconnaissance du parcours pour demain. Nous réservons pour les 2 dernières étapes.
Nadine ne souffre plus de ses pieds et, même si la journée a été longue, nous arrivons en forme.

Le soir nous dînons en terrasse au centre ville. Sympa.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
  
 
 
 
 
 
Encore une pèlerine allemande 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pause déjeuner 
 
 
 
MELIDE est en vue 
 
 
 
 
 
Tiens, un village nommé COMPOSTELA 
 
 
 
 
 
Eglise de VILAMOR 
 
 
 
 
         
 
Eglise de MELIDE 
 
 
 
 
 
 
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4 septembre 2014

LUGO ==> SAN ROMAN DA RETORTA 19 kms

Départ 9h30. Arrivée 15h. Temps couvert mais agréable.

 Nous sortons de Lugo par la porte de SANTIAGO en repassant devant la cathédrale. Pour une fois, la sortie d'une ville est aisée. Pas de problème et plutôt agréable.

Nous passons devant des résidences très luxueuses, certainement le quartier bourgeois de LUGO, ce qui change des barres d'immeubles où nous sommes passés hier. Cela me rappelle BURGOS lors de mon camino de l'intérieur.

Nous faisons une pause très rapidement avant de traverser un grand pont en prenant les habituels cafe con leche.

La marche d'aujourd'hui va ne se dérouler quasiment que sur du bitume en longeant la route qui mène à SAN ROMAN, heureusement très peu fréquentée.

Nous sommes surpris de la pauvreté des lieux. Cela change avec ce que nous avions vu jusqu'à présent, notamment dans les ASTURIES. A ne pas douter, nous traversons une région très pauvre de la GALICE.

La marche n'a rien d'agréable et nous nous étonnons de la saleté qui s'étend tout le long de ce parcours : les panneaux de signalisation très très sales, des vaches très maigres (en France, les services vétérinaires seraient intervenus depuis longtemps), des plastiques innombrables  s'étalent dans les champs et dans les fossés. Beaucoup de maisons sont à vendre, abandonnées et parfois en ruine.

Nous faisons la pause déjeuner dans un petit bar sympa à Sta EULALIA (bar parilla As Searas). Le mobilier extérieur est sculpté dans des troncs d'arbre. Nous sommes les seuls clients.

Nous arrivons en milieu d'après-midi dans l'albergue privée O CANDIDO car celle-ci, en plus du dortoir, dispose de chambres individuelles avec douche et WC. Même si la chambre ne ferme pas à clé et est sommaire, nous comprenons bien que c'est un petit luxe.
Nous dînons le soir dans l'albergue en compagnie d'un peregrino allemand sympa (hé oui encore un allemand : ils sont très nombreux sur ce camino). Nous le retrouverons à SANTIAGO. Un groupe de de 5 jeunes randonneurs font un barbecue à l'extérieur.
Des pèlerins de l'albergue municipale située juste à côté viennent également dîner ou boire un verre.  
Nous réservons pour nos deux prochaines nuits car il y a beaucoup plus de monde maintenant et demain, nous rejoignons MELIDE et l'autoroute à pèlerins : le camino francès.
 
 
 
Une dernière photo dans la chambre avant le départ 
 
 
 
Nous sortons par la porte St JACQUES 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Merci ! 
 
 
 
 
Pas moyen de se tromper : c'est bien à droite. Parfois, il y a vraiment une surindication qui pollue la vision et même l'endroit!
 
 
 
 
 
La borne des 100 kms (enfin presque !) 
 
 
 
 
gracias 
 
 
 
 
 
A part qq exceptions, nous n'avons pas été embêtés par les chiens. Que des toutous gentils comme ceux-ci ! 
 
 
 
 
 
 
Pause déjeuner 
 
 
 
 
Une maison abandonnée. Nadine joue sa curieuse. 
 
 
Beurk !!! 
 
 
 
 
 
Un reste de voie romaine 
 
 
 
L'auberge O CANDIDO 
 
 
 
Soirée agréable avec ce peregrino allemand que nous reverrons à Santiago.
3 septembre 2014

Journée de repos à LUGO

Temps nuageux
Aujourd'hui repos. Après une grasse matinée, nous allons visiter la petite cathédrale. Nous avons plus de chance qu'à OVIEDO, elle est ouverte.
Nous revenons vers midi pour chercher nos sacs à dos à l'hôtel SAN ROQUE (38 euros pour deux la nuit) et prendre notre nouvelle chambre à l'hôtel PUERTA DE SAN PEDRO (62 euros pour deux). 24 euros de différence soit 12 euros par personne. Il n'y a pas photo par rapport à la qualité de la prestation. Après avoir eu 3 jours difficiles, nous méritons bien cela.
Nous déjeunons dans le même restaurant qu'hier soir. Il est bien placé et nous permet de bien observer les habitudes des habitants de la cité.
Puis, nous retournons visiter la ville et faire le tour des remparts. Il y a beaucoup de maisons en ruines à l'intérieur des murailles qui datent des romains (IIIè siècle). Les murailles sont classées au patrimoine mondial de l'humanité par l'UNESCO.
Nadine achète de nouvelles sandales, c'est la période de soldes, elle en profite.  
La ville s'anime vers 19h avec les nombreux bars qui s'étalent dans les rues et les places. 
Nous dînons au fond d'une cour en impasse au pied des murailles. Sangria, pulpo et tortillas. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Puerta SANTIAGO 
 
 
 
 
 
Une des nombreuses petites places qui s'animent le soir vers 19h. 
 
 
 
 
 
La place très passante (le soir !) où nous avons déjeuner. 
 
 
Nadine très perplexe devant le menu. Son plat du merluza ! 
 
 
 
 
 
Les remparts du IIIème siècle entourent la vieille ville. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
2 septembre 2014

CADAVO-BALEIRA ==> LUGO 29 kms

Départ 7h45. Arrivée 18h30. Soleil. Très fortes chaleurs.

Nous partons, comme les jours précédents, avec des vues de plafond nuageux recouvrant les vallées. Des souffles d'air chaud nous arrivent sur le visage. Aujourd'hui, il va faire très chaud avec ce vent qui vient du sud.

Nous passons devant une grange quand un vieux monsieur timide nous appelle et nous invite à entrer dans sa grange. Après un moment d'hésitation car nous n'arrivons pas à comprendre ce qu'il désire, nous y entrons (il ya qq années j'aurais certainement continué mon chemin mais l'expérience des caminos maintenant me dit qu'il ne faut jamais refuser une invitation). 

La grange est remplie de centaines de petits objets en bois (plus de l'assemblage que de la sculpture) à motifs religieux. C'est naïf, mais touchant. La conversation est très difficile. En repartant, le monsieur offre à Nadine une petite croix en bois. Nadine est très émue et promet de mettre un cierge à Santiago pour le monsieur. Nadine gardera cette croix dans le filet au dos de son sac à dos tout le reste du camino.

Un peu plus loin, alors que nous arrivons dans le village de VILLABADE, nous passons devant une très belle église qui pour une fois est ouverte. Une dame nous invite à y entrer pour la visiter. Elle nous tamponne nos crédenciales. J'ajoute un petit mot dans le livre d'or et Nadine achète deux petits médaillons religieux. Nadine lui fait la bise en repartant.

Nous nous arrêtons un peu plus loin dans un bar. De magnifiques tables de bar de la marque de bière ESTRELLA GALICIA sont sur la terrasse (nous en verrons beaucoup d'autres ensuite). Nous en profitons pour manger qq gâteaux en buvant notre café con leche.

En repartant, nous entrons dans une boutique de photographe qui vend beaucoup de souvenirs gadget sur Compostelle. Nous avons été attirés par le panneau SELLO (tampon). En effet, celui-ci est énorme, il occupe 4 carrés de la crédenciale. Je refuse qu'elle l'applique mais je l'accepte sur le dos de nos crédenciales où se trouve la carte des caminos.

Nous reprenons notre marche sous une température de + en + torride : la température doit approcher les 40°. Nous passons devant de gros châtaigniers multi-centenaires  dont un rappelle fortement une tête de tortue.

Nous passons devant ce qui a du être une très belle maison mais qui est maintenant abandonnée et recouverte par la végétation.

Nous arrivons dans LUGO épuisés. Nous avons bu les 3,5 litres d'eau que je portais et les 2 litres que portait Nadine sans compter les pots dans les bars et au distributeur automatique.   

Nous avons du mal à trouver notre hôtel (pension San Roque - pas terrible) car notre guide s'est trompé : il nous a indiqué le n° 1 plaza Cte Manso au lieu du 11. Coïncidence, un espagnol sympa nous emmène devant un autre hôtel qui n'est pas le notre mais que nous choisirons toutefois pour notre deuxième nuit à LUGO. Le hasard fait bien les choses.

Notre hôtel (Hostal SAN ROQUE) enfin trouvé, nous sommes déçus. La seule fenêtre donne sur un puit de lumière fermé par une coupole. Aucune circulation d'air. Pas de clim. Cela sera la plus mauvaise chambre de notre randonnée. Avec la chaleur, c'est étouffant. De toute façon, nous sommes tellement fatigués que nous n'avons pas le courage de repartir. Pour ce soir cela ira. Mais une fois la lessive faite et la douche prise, nous ressortons pour réserver une chambre dans l'autre hôtel qui lui est super, mais un peu plus cher.

Le soir, nous sortons pour commencer la visite de LUGO et nous rencontrons nos deux allemandes du camino de los hospitales avec qui nous prenons qq verres de vin en mangeant des tapas.

Nous dînons ensuite sur la place principale en terrasse. Il est tard mais nous ne sommes pas pressés : demain est une journée de repos pour visiter LUGO.

 

 

  

  

  

  

 

  

 

Santuario Nostra Senora del Carmen et son parc. 

 

 

 

Un des moments très forts de notre camino : la rencontre avec un vieux monsieur qui exposait dans sa grange. 

 

 

 

 

 L'église de VILABADE 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Une demeure qui fut certainement très belle mais aujourd'hui en ruines. 

 

Ce tronc d'arbre ne ressemble t-il pas à une tête de tortue ? Volontaire ou hasard ? 

 

110 kms et 230 mètres :) 

 

  

On devine à voir nos têtes que la journée fut très dure. Certainement la plus dure de notre camino.

 

Enfin LUGO devant la Puerta SAN PEDRO ! 

 

 Notre chambre sans fenêtre. Enfin si, une qui donne dans un puit d'aération fermé. 

 

Où l'on retrouve les 2 marcheuses allemandes. Elles ont fini en car. 

 

Dîner le soir sur une place très animée où nous observons les espagnols. 

1 septembre 2014

FONSAGRADA ==> CADAVO - BALEIRA 28 kms

Début de la marche comme hier : nous sommes au-dessus des nuages. Ceux-ci forment une étendue blanche comme une mer de neige surplombant les vallées.

Nous visitons les ruines de l'hôpital de MONTOUTO (rénové et celui-ci vrai hôpital à pèlerins construit en 1375. il est le premier à avoir reçu le titre de "Real Hospital") où nous croisons les 3 danois. 

Comme d'habitude, nous enchaînons les montées et les descentes.

Au terme d'une très longue descente, nous faisons une pause au bar Casa Meson à Paradevella où se sont déjà arrêtés 7-8 peregrinos. Nous retrouvons les 3 danois et des jeunes allemandes que nous voyons maintenant régulièrement au gré des pauses. Nous mangeons une tortilla francese (sandwich chaud avec une omelette à l'intérieur du pain). Le patron est sympa. Il y a une bonne ambiance à l'extérieur avec une clientèle composée à 100% de pèlerins.

Nous suivons ensuite les recommandations de notre guide dans lequel il est écrit qu'en raison de très forts dénivelés descendants puis ascendants, il est préférable de rester sur la route. Nous obéissons bien volontiers : nous restons sur la route (LU-530) pendant 2,5 kms puis rejoignons le camino. A voir la tête des pèlerins que nous retrouvons sur le camino, nous comprendrons que nous avons bien fait.

Nous faisons une pause sous les pins pour déjeuner (bocadillo au jambon de Serano et bananes). Nous finissons quand même fatigués (moins qu'hier). Nadine souffre toujours de ses pieds.

Nous avons heureusement réservé à l'hôtel MONEDA (bien) car celui-ci s'est très vite rempli de pèlerins car l'auberge de 22 places était complète.

Nous supposons avec Nadine que de nouveaux groupes (ceux que l'on appelle les groupes des 100 derniers kms) viennent de démarrer leur camino (jusqu'à présent, nous n'étions pas plus qu'une quinzaine) car demain nous arrivons à LUGO.  

 

 

 

 

 

 

 

 

L'hôpital pour pèlerins de MONTOUTO

 

 

 

 

La jeune allemande que nous croiserons régulièrement avec sa copine. Nous ferons un selfee devant Santiago.

De bonnes marcheuses ! 

 

 

Les 3 danois. 

 

Après 2,5 kms de bitume, nous retrouvons le camino. 

 

 

 

 

Dure, dure la marche sous cette chaleur. De plus, Nadine souffre de ses pieds 

 

L'autre jeune allemande : une force de la nature qui avalait les kms. Voir le selfee sympa devant Santiago avec sa copine.

 

 

  encore 135 kms

 

Très difficile la dernière ligne droite avant d'arriver à CADAVO-BALEIRA : le soleil cognait dur

et les derniers kilomètres sont toujours les plus difficiles. 

 

 

31 août 2014

GRANDAS DE SALIME ==> FONSAGRADA 28 kms

Départ 7h45. Arrivée 17h. Soleil. Très chaud.

Nous prenons le petit déjeuner avec José qui venait de l'albergue. 

Les vallées sont recouvertes par les nuages. Nous sommes au-dessus et cela rend les paysages féériques. C'est vraiment beau. 

Les montées et les descentes se succèdent sans trop de difficultés. Nous nous arrêtons devant une jolie petite chapelle. Le groupe des 3 danois nous rejoint et s'étonne d'entendre une française (Nadine) leur parler en allemand.

A l'heure du déjeuner, nous prenons un coca sur la terrasse d'un café où nous en profitons pour manger nos bocadillos préparés la veille.

Nous passons la borne marquant la limite entre les Asturies et la Galice. Nous marchons dorénavant en Galice. Le sens des coquilles est maintenant inversé.

Arrivés à Fonsagrada, nous allons prendre notre chambre à la Pension-restaurante Casa Manolo (chambre moyenne). Je ressors acheter une aiguille, un désinfectant et une paire de ciseaux pour percer les ampoules de Nadine. J'en profite pour faire tamponner nos crédenciales au bureau des peregrinos dans une annexe de l'église. La personne me remet de la doc en français sur le camino.

Au dîner, nous mangeons de la poulpe (pulpo) et goûtons au gâteau de Fonsagrada.

Coucher à 21h30 après une journée rendue difficile par la chaleur. 

 

 

 

 

 Sympa. Nettement mieux que les idiots qui taguent les bornes et les murs (voir borne des 165 kms ci-dessous) 

 

 

Entrée en Galice 

Les coquilles sont inversées par rapport à la direction de la flèche. 

 

Encore 165 kms.  

 

 

 

 

 

Deux pèlerines ont eu la gentillesse de nous prendre en photo 

  

3 panneaux différents dans la même journée : le très vieux, le vieux et le récent . 

Capilla Sta Barbara del Camino 

 

 

30 août 2014

BERTUCEDO ==> GRANDAS DE SALIME 21 kms

Départ 8h00. Arrivée 15H00. Soleil. Petite brise agréable venant du nord.

Nous commençons par une très forte montée dont le sommet est recouvert de 12 éoliennes que nous avons toujours en ligne de mire. S'ensuit une descente, tranquille mais très longue, bordée en partie de pins où nous pique-niquons à l'ombre. Nous entrevoyons le barrage de Grandas.

Nous arrivons sur le barrage. La vue est très belle. Puis, en haut d'une remontée, nous nous arrêtons boire un pot dans un bar-restaurant. Le patron me reconnait, il était dans l'épicerie de Bertucedo hier alors que je faisais mes courses. Je le reconnais également. En payant les consommations, il me lance "A demain" en rigolant.

Nous arrivons tranquillement à Grandas de Salime où c'est la fête du village (fête de la sardine). Tout est fermé sauf les pharmacies. Nadine montre son pied à un pharmacien qui lui conseille de prendre de la pénicilline heureusement sans ordonnance en Espagne.

Nous avions réservé notre chambre (très bien, pension LA BARRA au centre ville). Le proprio nous montre notre chambre et nous dit qu'il tient également le bar d'à côté et qu'il sera ouvert à partir de 7h30. Il nous prévient également que la nuit va être très bruyante. Heureusement, avec les boules quiès, nous n'entendrons pas la sono ni les pétards qui ont duré jusqu'à 2h du matin. Nous avons dormi comme des loirs.

Chouette, nous avons un balcon, cela sera pratique pour faire sécher le linge. Au loin, nous apercevons les 12 éoliennes au pied desquelles nous sommes passés ce matin. 

Nous croisons le groupe de 3 français d'Agen que nous avions rencontré lors de la première étape et qui se promène en ville en cherchant un resto pour dîner. Nous nous joignons à eux et finissons par trouver un bar qui accepte de nous préparer des tortillas (omelette) de toutes sortes. Nous choisissons également une spécialité de la région : un fromage servi avec une pâte de coings.

 

Les pieds de Nadine la font toujours souffrir. 

 En amont. 

En aval. 

 

 

Notre hôtel. 

 

 

29 août 2014

CAMPIELLO ==> BERTUCEDO 28 kms

Départ 8h30. Arrivée 19h30. Soleil + petit vent frisquet au début.
 
Après un petit déjeuner copieux pris en compagnie de 4 autres peregrinos, nous partons pour la variante de LOS HOSPITALES. Les 2 allemandes qui, au début, ne devaient marcher que quelques kilomètres, ont décidé de faire l'étape en totalité comme nous. Nous les retrouverons tout au long du parcours au gré des pauses.
 
Le chemin est magnifique et pas aussi dur que ce que l'on craignait, il faut dire que maintenant nous avons qq jours de rando dans les jambes.
 
Il fait un temps idéal pour cette longue marche qui va nous faire gagner un jour de marche en évitant POLA DE ALLENDE.
 
En haut d'une montée, nous découvrons un paysage grandiose. Nadine a les larmes aux yeux en découvrant la magnificence de ces lieux. Nous sommes seuls en haut d'une crête avec un paysage montagneux à 180°.
 
Nous devons passer devant trois anciens hôpitaux de pèlerins qui ne sont, à mon avis, que des cabanes de berger dont une en meilleur état que les 2 autres. Ils ont dû être hativement reconstitués par les locaux. Mais ce n'est pas grave, les paysages sont magnifiques. Aucune brume, aucune pluie ne vient assombrir les vues que nous avons en marchant le long des crêtes.
Nous déjeunons tranquillement au soleil derrière les ruines du 3è hôpital. Des chevaux sauvages paissent à quelques dizaines de mètres. 
 
Notre guide ne décrit pas cette étape mais celle plus classique passant par POLA de ALLENDE, mais tout est bien flèché avec une flèche jaune peinte sur des piquets plantés tous les 50 M (obligatoire en cas de neige recouvrant le chemin et les flèches au sol). 
Nous traversons plusieurs troupeaux de vaches en liberté mais tranquilles. 
A la fin de la marche, alors que nous venions de gravir un raidillon et que allions commencer la descente, j'ai légèrement cafouillé car il n'y avait plus aucune marque et  je craignais que nous nous soyons égarés. Les pauvres allemandes qui arrivaient juste derrière sont redescendues avec moi. En bas, nous y avons trouvé une flèche jaune nous indiquant que nous étions bien sur le bon chemin et nous avons remonté le raidillon (Nadine attendait en haut). Pour me faire pardonner, j'ai offert un pot à ces deux pèlerines au premier bar rencontré. 
Nous arriverons tard à BERTUCEDO (19h30) en leur compagnie. La chambre que nous avons réservée est très bien. Pendant que Nadine soigne ses pieds, notamment les 2 ampoules avec une aiguille et du fil donnés par le propriètaire de l'albergue privée Casa ANTIGUO (nous avons une belle chambre à l'étage, l'albergue étant située au rez de chaussée), je pars faire quelques courses pour préparer le dîner. Nous déjeunerons dans la cuisine de l'albergue tous les deux. Au menu : pâtes à la tomate, fromage et yaourt avec un bouteille de vino tinto.
Il y a beaucoup de pèlerins dans la ville : l'albergue municipale est pleine et l'albergue privée aussi. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le linge en core humide de la veille sèche sur le SAD 
 
 
A gauche : Pola de Allende. A droite le camino de los hospitales.  
 
 
 
 
 
 
 
 
Pause pour refaire les pansements. Nadine souffre beaucoup de ses pieds. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
                
 
 
 
 
 
 
 
Les deux pèlerines allemandes avec qui nous finirons l'étape. 
 
 
 
 
 
Le seul VTTiste vu ce jour. Bravo! Il en du en baver.
Cela change du camino francese que nous rejoindrons 60 kms avant l'arrivée à MELIDE et de ceux qui surgissent
dans votre dos à 40 km/h sans prévenir.
 
 
 
 
 
 
La marche est vraiment magnifique au milieu de la bruyère. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pause déjeuner derrière le 3è sois-disant hôpital. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
La descente commence... 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'albergue Casa ANTIGUO où nous dormons ce soir 
 
 
  
28 août 2014

TINEO ==> CAMPIELLO 14 kms

Départ 9h arrivée 13h45. Brume et pluie le matin puis soleil en fin de marche.
Nous partons sous une très forte brume qui entoure les montagnes. Très vite, nous enfilons nos vêtements imperméables (veste et surpantalon) car une pluie fine tombe.
Nous marchons sur des chemins empierrés souvent abrités de la pluie par les arbres. Bien qu'il n'y ait pas de grande montée, nous transpirons à cause de nos vestes imper.
Comme la marche est courte aujourd'hui, nous en profitons pour faire un détour de quelques centaines de mêtres pour visiter le monastère de BODAYA qui rappelle celui de CORNELLANA et se trouve dans le même état d'abandon que celui-ci.
Puis nous longeons une route pour arriver à CAMPIELLO, terme de notre étape. Nous arrivons à l'albergue HERMINIA (impossible à rater) où nous avons retenu une chambre à l'hôtel.
L'accueil d'HERMINIA est excellent. cette femme rendue célèbre par le livre de RUFIN "immortelle randonnée"  en joue avec humour et n'hésite pas à montrer le livre. D'ailleurs je crois que RUFIN lui a envoyé son livre dédicacé paru en espagnol. C'est le moins qu'il pouvait faire vu la façon pas très sympa dont il en parle :)
Un pèlerin français, José, nous rejoint et nous engageons une conversation sympathique sur ses précédents caminos. C'est le premier français avec qui nous parlons. Il dort dans l'albergue. ils ne sont que 3 (lui et deux allemandes) et disposent de 3 douches ! Royal !
Les chambres de l'hôtel (au-dessus de l'albergue) sont très belles. Une fois installés, la douche et la lessive faites, nous allons faire les courses, toujours à l'épicerie d'HERMINIA, puis nous mangeons des bocadillos.
Le soir, nous dînons à 19h30 avec José et les deux allemandes. Le dîner est vraiment mauvais mais l'ambiance sympa. Demain, une dure journée nous attend car nous avons décidé de prendre une variante du chemin qui passe par les crêtes : el camino de los hospitales. Ce camino va nous faire gagner une journée.

 
 
 
Nous nous arrêterons à CAMPIELLO car nous avons prévu de passer par le camino de los hospitales. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Oups... attention à la marche ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hermonia 
 
 
 
 
 
 
27 août 2014

SALAS ==> TINEO 19 kms

départ 9h45 arrivée 17h40
La nuit a été vraiment très mauvaise (chaleur, mauvaise nouvelle familiale du côté de Nadine) et peut-être un peu trop de l'excellent vin d'hier soir). Bref 2 ou 3 h de sommeil seulement !
Nous démarrons tard à 9h45 par un sentier boisé très brumeux. Il fait très bon, nous ressentons comme une moiteur tropicale à cause de la brume et de la chaleur qui arrive. Montée continuelle pendant 2 heures.
Un marcheur nous double en nous disant que nous sommes les premiers pèlerins qu'il rencontre depuis son départ d'Oviedo puis file, nous ne le reverrons plus. Nous apercevrons un couple de pèlerins quand nous déjeunerons soit 3 en tout pour la journée ce qui est très peu !
Le midi, arrivés au village La ESPINA, nous déjeunons d'un plateau combiné et d'une tortilla (omelette aux pommes de terre). Durant notre marche, nous remarquons de nombreuses maisons abandonnées.
La journée est ensoleillée et la température agréable.
Nous nous sommes désaltérés en buvant un coca dans une halte que la municipalité (ou un particulier?) a mise à la disposition des pèlerins à l'entrée du village : cabine de WC impeccable, salle de repos et/ou repas avec tables et chaises neuves sous un horreo refait à neuf, lequel est équipé de 2 distributeurs de boissons chaudes et froides.
C'est la première fois que je vois un tel équipement sur un camino. La cabine de WC, c'est vraiment une bonne idée. Ces innombrables pauses pipi jonchées de papiers polluent visuellement les caminos. De plus, les habitants ont très bien fleuri et décoré l'abord de leurs maisons, ce qui rend la traversée de ce petit village très agréable.
Nous arrivons sur les hauteurs de TINEO où nous demandons plusieurs fois notre chemin pour rejoindre la pension TINEO. Arrivés à destination, nous avons la mauvaise nouvelle d'entendre que notre réservation n'a pas été enregistrée (bis repetita). L'endroit n'étant pas très accueillant, nous sommes heureux de repartir à la pension LA POSADA (35 eurso pour deux) située 20 m avant, dans la même rue.
 
Notre chambre est très bien pour 35 euros PDJ compris (sauf boissons). Nous profitons d'une machine à laver et d'une sèchante (3 euros chacune) pour faire une grande lessive. Nous sortons dîner vers 20h. Après avoir un peu visité la ville de TINEO et cherché un restaurant, nous nous retrouvons dans un superbe hôtel restaurant 5* où nous serons les seuls clients avec un autre peregrino. Nous dînerons d'un très bon menu du pèlerin pour 11 euros avec un délicieux vin blanc compris dans le prix. Une adresse à recommander : Palacio de MERAS.

 
 
 
 
 
Brume et chaleur : on se croirait dans une forêt tropicale !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Des WC ! Une bonne idée !
 
 
 
 
 
El ricon del peregrino : le repos du pèlerin 
 
 
 
Pèlerins de l'an 2000 : tout le confort. Il y en a qui apprécieront, d'autres qui diront que le camino est dénaturé ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
TINEO en vue.
 
 
 
 
 
 Avec un autre pèlerin nous serons les seuls clients dans ce magnifique restaurant mais vide. Le repas était excellent et le cadre superbe. 
 
26 août 2014

GRADO ==> SALAS 22 kms

Départ 8h45 Arrivée 18h30
 
Très bonne nuit avec toutefois les boules quiès dans un hôtel bruyant qui a des murs de papier. Toutefois le prix défie toute concurrence.
 
Départ à 8h45 sans faire les courses car nous prévoyons de déjeuner en cours de route dans un restaurant.
 
Belle montée dès le début. Bitume et sentiers se succèdent mais ce n'est pas désagréable car il y a très peu de voitures. Nous traversons des hameaux typiques avec beaucoup d'horreos. Autrefois grenier à maïs, leur utilisation est détournée aujourd'hui en garage ou en cabane de jardin.
 
Quelques vergers côtoient de vieux ponts et des ouvrages d'art (viaducs) inachevés à cause de la crise.
 
Vers 11h nous nous arrêtons dans un bar pour manger des tortillas (omelette aux pommes de terre en général, mais qui peuvent être au jambon, au chorizo etc...). Nous buvons des cocas pour nous réalimenter en sucre.
 
Une rencontre inattendue comme seul le chemin nous en réserve : un monsieur polyglotte nous interpelle dans CORNELLANA. Il est très fier de parler français. il nous parle de politique, de géographie, de la crise, de la révolution française. Il nous cite plusieurs révolutionnaires. C'est impressionnant. Il parle plusieurs langues étrangères apprises tout seul. Bref, l'occasion pour lui de passer un bon quart d'heure et de parler en français. Sympathique rencontre.
 
Nous nous arrêtons devant le monastère abandonné de San SALVADOR. Triste, cet état de décrépitude d'un si bel édifice. En France, cela serait inimaginable de laisser un tel monument dans cet état.  
Nous déjeunons dans un restaurant recommandé par notre guide la "CASA RICARDO'. Très bon repas pour un prix modique.
 
Nous reprenons notre marche par un temps couvert mais agréable avec parfois du vent de face.
 
Nous faisons ensuite une pause originale auprès d'un distributeur de boissons. Un groupe d'espagnols nous double, puis une américaine de BOSTON. Quelques échanges d'usage : d'où venez-vous, d'où êtes-vous partis etc.... les rencontres sont quand même rares. 
 
Nous arrivons à SALAS vers 18h. Il pleut. Nous trouvons facilement notre bel hôtel (CASTILLO de VALDES 76 euros pour deux). Un petit luxe que j'ai réservé.
 
Après la douche, nous descendons faire des photos de cet hôtel magnifique puis nous prenons un rafraîchissement avec un "caballeros del professor", le gâteau spécialité de la ville.
 
Nadine, qui souffre d'un ongle, reste à l'hôtel pendant que je vais faire quelques courses. Je vois l'américaine qui nous avait doublés, tenter de prendre un bus pour rallier l'albergue de BODENAYA. Surprenant, celle-ci n'est éloignée que de 6,5 kms et l'américaine devrait y être depuis longtemps.
 
Très bon repas pour 9,50 euros avec une bouteille d'un très bon vin compris dans le prix. Si l'hôtel est un peu cher pour certains, le restaurant où tout le monde peut aller est à recommander. Le cadre est magnifique et le prix du repas modeste.
 
Nous commencons à nous adapter à la vie espagnole car, au moment où j'écris ces notes, il est 23h30 ! 
 
 
 
Beaucoup de panneaux sur les routes auraient besoin d'un bon coup d'éponge 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une belle journée de montées et de descentes !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nadine commence à souffrir de ses pieds. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un vieux moulin à eau abandonné. 
 
 
 
A côté d'une carrière, ce distributeur de boissons fraîches est le bienvenu. 
 
 
 
Pause rafraîchissante à une fontaine. 
 
 
 
 
 
 
 
Cette fois c'est SANTIAGO 322 kms. C'est exagéré nous devons en être éloigné de 280 kms environ :) 
 
 
Monasterio de San Salvador de Cornellana
 
 
 
 
 
1607 sur le fronton. Quelle désolation ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Beaucoup de vergers dans les Asturies 
 
 
 
Des ouvrages d'art qui ne mènent à rien. Par manque d'argent, beaucoup de travaux sont arrêtés. 
 
 
 
Que la montée est dure ! 
 
 
 
 
 
"Bon chemin et n'aie pas peur" en italien.  Nous lirons souvent ce message ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
SALAS 
 
 
 
 
 
 
 
une albergue 5 étoiles :)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un luxueux pèlerinage :)
 
 
25 août 2014

OVIDEO==> GRADO 24 kms

La nuit a été bonne. Levé à 7h00. Petit déjeuner frugal puis nous démarrons la marche. La température agréable au début est très vite montée jusqu'à 28-30°.
La marche n'a été qu'une succession de raidillons et de descentes assez courts.
Premier Buen Camino. Premières rencontres avec d'autres marcheurs (environ 6).

Le midi, nous déjeunons à l'ombre d'une chapelle (capella FATIMA). Les derniers kms ont été très durs sous un soleil de plomb. Pour une première marche, nous sommes arrivés épuisés à l'hôtel AUTOBAR où les patrons ont été très sympa : ils nous ont proposé de laver et sécher notre linge (gratuitement).
Après la douche et un peu de repos, nous sommes allés faire un tour en ville et acheter notre déjeuner pour demain mais nous nous sommes vite rendus compte que tous les commerces étaient fermés le lundi. Il faudra donc les faire demain avant de partir.
Le soir, le dîner a été très bon et copieux. Nous avons rencontré trois autres peregrinos français d'Agen que nous retrouverons plus tard lors d'autres étapes.
 
 
 
 
 
La première borne.  
 
 
 
Buen camino peregrino
 
 
 
Entre 320 et 296 kms la distance varie selon le panneau :) 
 
 
 
Les faubourgs d'Oviedo s'éloignent
 
 
 
 
 
La premier horeo. celui-ci est en triste état ! 
 
 
 
Cueillette de mûres. 
 
 
 
 
 
Beaucoup de chapelles sur nos chemins. Elles sont toutes fermées mais nous pouvons souvent voir à l'intérieur. 
 
 
 
L'ombre est la bienvenue. 
 
 
 
 
 
Déjeuner à l'ombre de cette chapelle (Capella Fatima) 
 
 
 
 
 
 
L'arrivée est très dure sous un soleil de plomb. 
 
 
 
24 août 2014

Arrivée à OVIEDO

Après presque 14 heures de car et un changement à BILBAO, nous voici Nadine et moi arrivés à OVIEDO, ville de départ du camino primitivo.

Dans le car, nous avons discuté avec un couple de français parti de Nantes comme nous. Ils nous ont appris que, pour le retour, le car était le jeudi. Cela ne nous arrange pas : nous avions planifié nos étapes pour un retour le vendredi. Il va donc falloir gagner une journée sur notre planning. 

Nadine est inquiète : elle a peur de ne pas y arriver et c'est un peu l'inconnu pour elle. Nous n'avons pas prévu de nuit en albergue mais plutôt dans des hôtels et des pensions. Pour qq euros de plus, la différence de confort est disproportionnée. Ce sont nos 3 semaines de vacances et nous n'imaginons pas les passer dans des dortoirs collectifs.

Je sais que certains disent que cela fait partie de l'ambiance du chemin mais je sais également qu'il n'y a rien d'agréable de dormir dans la couchette supérieure d'un lit à deux niveaux, d'entendre les ronflements et les pets des autres, le bruit de ceux qui se couchent tard (surtout les espagnols pour qui c'est la fiesta tous les soirs) et ceux qui partent tôt en faisant le même bruit (vengeance !). Faire la queue pour prendre sa douche... Bref, pour des vacances, nous avons jugé que l'hôtel serait mieux adapté à nos souhaits. 

Le car étant arrivé à 11h00 et après une nuit blanche, nous avions bien fait de consacrer cette première journée à la visite de la ville.

De toute façon, les 4 premières nuits sont réservées, l'itinéraire et les villes étapes planifiés mais je sais par expérience que tout ne se passera pas comme prévu : et pour commencer, notre hôtel où nous filons dès notre arrivée pour déposer les SAD et se doucher car la réceptionniste ne trouve pas notre réservation malgré l'échange de plusieurs courriels de confirmation mais ce n'est pas grave, l'hôtel n'est pas plein. Une douche, une courte sieste et nous partons visiter la ville.

Deuxième imprévu :  la visite de la cathédrale d'OVIEDO n'est pas possible le dimanche et les jours fériés ! Zut pas de chance c'était un des objectifs majeurs de cette journée !

 La ville est très belle avec de nombreuses sculptures en bronze et les vieilles demeures très belles. Vers 15h, nous déjeunons dans une rue passante près de la cathédrale où nous assistons au "cérémonial" du versement du cidre asturien (voir photo). Mais nous n'aimons pas trop, rien ne vaut notre bon cidre breton et celui des asturies est totalement différent.

Vu l'heure tardive du déjeuner, nous ne dînerons pas car nous avons du sommeil à récupérer avant notre premier jour de marche demain. 

L'hôtel "La FUENTE DE LA PLATA" se situe sur le chemin, proche de la sortie de la ville et de la passerelle que l'on franchira demain pour traverser la voie ferrée. Cela nous fera économiser la traversée du centre ville et une demi-heure de marche.

Hôtel correct.

 

  

 4 kgs pour Nadine, 13 kgs pour moi sans l'eau et les vivres. 

  

  

  

  

  

  

 

  

  

 

 A gauche le camino primitivo. A droite celui de la Costa appelé également Norte. 

  

  

  

 Le cidre asturien doit être bien oxygéné avant de le boire d'où cette façon peu ordinaire de le servir.

 Le serveur doit regarder droit devant lui. Les meilleurs n'ont pas besoin du baquet car ils n'en reversent que très peu. 

  

  

  

 les flèches jaunes vont jalonner notre parcours pour nous indiquer la bonne direction. 

 

 

10 août 2014

introduction

2014-09-12 camino primitivo ALAIN 989

 

En pratique, seuls se reconnaissent comme faisant partie de la confrérie les marcheurs qui ont parcouru l'un des grands itinéraires espagnols, à partir des Pyrénées. Saint-Jean-Pied-de-Port, Hendaye, le Somport sont des départs honorables. S'y ajoute, en vertu d'une tolérance liée à l'Histoire, le départ d'Oviedo.

Quoiqu'il soit beaucoup plus court, leCamino Primitivo qui part de la capitale des Asturies suscite le respect pour deux raisons : il traverse de hautes montagnes, au prix de dénivelés plus importants et, surtout, il est le chemin des origines, celui qu'emprunta le roi Alfonse au IXe siècle pour aller voir la fameuse dépouille de Saint-Jacques qu'un moine venait de découvrir (Jean-Christophe Ruffin, Immortelle randonnée).

  Historiquement le point d'origine du Chemin Primitif se trouve dans la ville d'Oviedo, point de rencontre avec les pèlerinages en provenance du nord de l'Espagne et d'Europe. Au Xe s., avec la consolidation du Chemin Français depuis León, les deux itinéraires se rejoindront sur la commune de Melide.

Le trajet d'Oviedo à Lugo, qui entre en Galice par les hauteurs d'O Acebo, est un parcours en haute montagne. Une grande partie de cet itinéraire se situe au-dessus des huit cents mètres d'altitude, avec des montées et des descentes continues. Ces caractéristiques du relief, ainsi que les conditions climatiques où neige et vent sont fréquents, rendent ce chemin particulièrement difficile. Les exigences du chemin motivèrent la prolifération d'hôpitaux pour les pèlerins le long de la route.

La dureté de la route est compensée par la beauté des paysages et la variété de l'environnement

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Une très belle vidéo officielle des Asturies sur le primitivo : http://vimeo.com/64255327

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Une documentation qui peut dispenser d'emporter un guide :

http://www.xacobeo.fr/ZE3.03.Pri.descr_fr.pdf

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El camino primitivo d'OVIEDO à SANTIAGO DE COMPOSTELA
Nouveau : Je viens d'éditer mon carnet de marche "Le chemin oublié des rois vikings" qui raconte jour après jour ma marche du sud au nord de la Norvège sur le chemin de Gudbrandsdal d'Oslo à Trondheim.

Capture 2 
   En vente directement auprès de l'auteur (email : alain.bec.99@gmail.com)
   ou sur Amazon.
   12 euros (+ frais d'expédition) dont 2 euros sont reversés à l"association SEUIL.

   Lien sur Amazon : ici



Association SEUIL : aidez les jeunes à sortir de la galère par la marche !
Seuil est une association créée par l’écrivain-voyageur Bernard Ollivier. Elle a pour vocation d’aider des jeunes en grande difficulté, à devenir les acteurs de leur propre réinsertion sociale ou professionnelle. 

Il s’agit pour ces adolescents mineurs en rupture d’effectuer à l’étranger, pendant trois mois, une marche individualisée de 1 800 km, leur permettant de rompre avec un environnement défavorable et avec des comportements voués à l’échec.

L’effet thérapeutique et résilient attendu de ces marches est de conduire le jeune à retrouver l’estime de soi et donner du sens à son existence. 

Si vous souhaitez en savoir plus : 

                    http://assoseuil.org/


Pour voir mes autres randonnées :

http://alainbec.canalblog.com/
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