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El camino primitivo d'OVIEDO à SANTIAGO DE COMPOSTELA
31 août 2014

GRANDAS DE SALIME ==> FONSAGRADA 28 kms

Départ 7h45. Arrivée 17h. Soleil. Très chaud.

Nous prenons le petit déjeuner avec José qui venait de l'albergue. 

Les vallées sont recouvertes par les nuages. Nous sommes au-dessus et cela rend les paysages féériques. C'est vraiment beau. 

Les montées et les descentes se succèdent sans trop de difficultés. Nous nous arrêtons devant une jolie petite chapelle. Le groupe des 3 danois nous rejoint et s'étonne d'entendre une française (Nadine) leur parler en allemand.

A l'heure du déjeuner, nous prenons un coca sur la terrasse d'un café où nous en profitons pour manger nos bocadillos préparés la veille.

Nous passons la borne marquant la limite entre les Asturies et la Galice. Nous marchons dorénavant en Galice. Le sens des coquilles est maintenant inversé.

Arrivés à Fonsagrada, nous allons prendre notre chambre à la Pension-restaurante Casa Manolo (chambre moyenne). Je ressors acheter une aiguille, un désinfectant et une paire de ciseaux pour percer les ampoules de Nadine. J'en profite pour faire tamponner nos crédenciales au bureau des peregrinos dans une annexe de l'église. La personne me remet de la doc en français sur le camino.

Au dîner, nous mangeons de la poulpe (pulpo) et goûtons au gâteau de Fonsagrada.

Coucher à 21h30 après une journée rendue difficile par la chaleur. 

 

 

 

 

 Sympa. Nettement mieux que les idiots qui taguent les bornes et les murs (voir borne des 165 kms ci-dessous) 

 

 

Entrée en Galice 

Les coquilles sont inversées par rapport à la direction de la flèche. 

 

Encore 165 kms.  

 

 

 

 

 

Deux pèlerines ont eu la gentillesse de nous prendre en photo 

  

3 panneaux différents dans la même journée : le très vieux, le vieux et le récent . 

Capilla Sta Barbara del Camino 

 

 

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30 août 2014

BERTUCEDO ==> GRANDAS DE SALIME 21 kms

Départ 8h00. Arrivée 15H00. Soleil. Petite brise agréable venant du nord.

Nous commençons par une très forte montée dont le sommet est recouvert de 12 éoliennes que nous avons toujours en ligne de mire. S'ensuit une descente, tranquille mais très longue, bordée en partie de pins où nous pique-niquons à l'ombre. Nous entrevoyons le barrage de Grandas.

Nous arrivons sur le barrage. La vue est très belle. Puis, en haut d'une remontée, nous nous arrêtons boire un pot dans un bar-restaurant. Le patron me reconnait, il était dans l'épicerie de Bertucedo hier alors que je faisais mes courses. Je le reconnais également. En payant les consommations, il me lance "A demain" en rigolant.

Nous arrivons tranquillement à Grandas de Salime où c'est la fête du village (fête de la sardine). Tout est fermé sauf les pharmacies. Nadine montre son pied à un pharmacien qui lui conseille de prendre de la pénicilline heureusement sans ordonnance en Espagne.

Nous avions réservé notre chambre (très bien, pension LA BARRA au centre ville). Le proprio nous montre notre chambre et nous dit qu'il tient également le bar d'à côté et qu'il sera ouvert à partir de 7h30. Il nous prévient également que la nuit va être très bruyante. Heureusement, avec les boules quiès, nous n'entendrons pas la sono ni les pétards qui ont duré jusqu'à 2h du matin. Nous avons dormi comme des loirs.

Chouette, nous avons un balcon, cela sera pratique pour faire sécher le linge. Au loin, nous apercevons les 12 éoliennes au pied desquelles nous sommes passés ce matin. 

Nous croisons le groupe de 3 français d'Agen que nous avions rencontré lors de la première étape et qui se promène en ville en cherchant un resto pour dîner. Nous nous joignons à eux et finissons par trouver un bar qui accepte de nous préparer des tortillas (omelette) de toutes sortes. Nous choisissons également une spécialité de la région : un fromage servi avec une pâte de coings.

 

Les pieds de Nadine la font toujours souffrir. 

 En amont. 

En aval. 

 

 

Notre hôtel. 

 

 

29 août 2014

CAMPIELLO ==> BERTUCEDO 28 kms

Départ 8h30. Arrivée 19h30. Soleil + petit vent frisquet au début.
 
Après un petit déjeuner copieux pris en compagnie de 4 autres peregrinos, nous partons pour la variante de LOS HOSPITALES. Les 2 allemandes qui, au début, ne devaient marcher que quelques kilomètres, ont décidé de faire l'étape en totalité comme nous. Nous les retrouverons tout au long du parcours au gré des pauses.
 
Le chemin est magnifique et pas aussi dur que ce que l'on craignait, il faut dire que maintenant nous avons qq jours de rando dans les jambes.
 
Il fait un temps idéal pour cette longue marche qui va nous faire gagner un jour de marche en évitant POLA DE ALLENDE.
 
En haut d'une montée, nous découvrons un paysage grandiose. Nadine a les larmes aux yeux en découvrant la magnificence de ces lieux. Nous sommes seuls en haut d'une crête avec un paysage montagneux à 180°.
 
Nous devons passer devant trois anciens hôpitaux de pèlerins qui ne sont, à mon avis, que des cabanes de berger dont une en meilleur état que les 2 autres. Ils ont dû être hativement reconstitués par les locaux. Mais ce n'est pas grave, les paysages sont magnifiques. Aucune brume, aucune pluie ne vient assombrir les vues que nous avons en marchant le long des crêtes.
Nous déjeunons tranquillement au soleil derrière les ruines du 3è hôpital. Des chevaux sauvages paissent à quelques dizaines de mètres. 
 
Notre guide ne décrit pas cette étape mais celle plus classique passant par POLA de ALLENDE, mais tout est bien flèché avec une flèche jaune peinte sur des piquets plantés tous les 50 M (obligatoire en cas de neige recouvrant le chemin et les flèches au sol). 
Nous traversons plusieurs troupeaux de vaches en liberté mais tranquilles. 
A la fin de la marche, alors que nous venions de gravir un raidillon et que allions commencer la descente, j'ai légèrement cafouillé car il n'y avait plus aucune marque et  je craignais que nous nous soyons égarés. Les pauvres allemandes qui arrivaient juste derrière sont redescendues avec moi. En bas, nous y avons trouvé une flèche jaune nous indiquant que nous étions bien sur le bon chemin et nous avons remonté le raidillon (Nadine attendait en haut). Pour me faire pardonner, j'ai offert un pot à ces deux pèlerines au premier bar rencontré. 
Nous arriverons tard à BERTUCEDO (19h30) en leur compagnie. La chambre que nous avons réservée est très bien. Pendant que Nadine soigne ses pieds, notamment les 2 ampoules avec une aiguille et du fil donnés par le propriètaire de l'albergue privée Casa ANTIGUO (nous avons une belle chambre à l'étage, l'albergue étant située au rez de chaussée), je pars faire quelques courses pour préparer le dîner. Nous déjeunerons dans la cuisine de l'albergue tous les deux. Au menu : pâtes à la tomate, fromage et yaourt avec un bouteille de vino tinto.
Il y a beaucoup de pèlerins dans la ville : l'albergue municipale est pleine et l'albergue privée aussi. 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le linge en core humide de la veille sèche sur le SAD 
 
 
A gauche : Pola de Allende. A droite le camino de los hospitales.  
 
 
 
 
 
 
 
 
Pause pour refaire les pansements. Nadine souffre beaucoup de ses pieds. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
                
 
 
 
 
 
 
 
Les deux pèlerines allemandes avec qui nous finirons l'étape. 
 
 
 
 
 
Le seul VTTiste vu ce jour. Bravo! Il en du en baver.
Cela change du camino francese que nous rejoindrons 60 kms avant l'arrivée à MELIDE et de ceux qui surgissent
dans votre dos à 40 km/h sans prévenir.
 
 
 
 
 
 
La marche est vraiment magnifique au milieu de la bruyère. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Pause déjeuner derrière le 3è sois-disant hôpital. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
   
 
 
 
 
La descente commence... 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
L'albergue Casa ANTIGUO où nous dormons ce soir 
 
 
  
28 août 2014

TINEO ==> CAMPIELLO 14 kms

Départ 9h arrivée 13h45. Brume et pluie le matin puis soleil en fin de marche.
Nous partons sous une très forte brume qui entoure les montagnes. Très vite, nous enfilons nos vêtements imperméables (veste et surpantalon) car une pluie fine tombe.
Nous marchons sur des chemins empierrés souvent abrités de la pluie par les arbres. Bien qu'il n'y ait pas de grande montée, nous transpirons à cause de nos vestes imper.
Comme la marche est courte aujourd'hui, nous en profitons pour faire un détour de quelques centaines de mêtres pour visiter le monastère de BODAYA qui rappelle celui de CORNELLANA et se trouve dans le même état d'abandon que celui-ci.
Puis nous longeons une route pour arriver à CAMPIELLO, terme de notre étape. Nous arrivons à l'albergue HERMINIA (impossible à rater) où nous avons retenu une chambre à l'hôtel.
L'accueil d'HERMINIA est excellent. cette femme rendue célèbre par le livre de RUFIN "immortelle randonnée"  en joue avec humour et n'hésite pas à montrer le livre. D'ailleurs je crois que RUFIN lui a envoyé son livre dédicacé paru en espagnol. C'est le moins qu'il pouvait faire vu la façon pas très sympa dont il en parle :)
Un pèlerin français, José, nous rejoint et nous engageons une conversation sympathique sur ses précédents caminos. C'est le premier français avec qui nous parlons. Il dort dans l'albergue. ils ne sont que 3 (lui et deux allemandes) et disposent de 3 douches ! Royal !
Les chambres de l'hôtel (au-dessus de l'albergue) sont très belles. Une fois installés, la douche et la lessive faites, nous allons faire les courses, toujours à l'épicerie d'HERMINIA, puis nous mangeons des bocadillos.
Le soir, nous dînons à 19h30 avec José et les deux allemandes. Le dîner est vraiment mauvais mais l'ambiance sympa. Demain, une dure journée nous attend car nous avons décidé de prendre une variante du chemin qui passe par les crêtes : el camino de los hospitales. Ce camino va nous faire gagner une journée.

 
 
 
Nous nous arrêterons à CAMPIELLO car nous avons prévu de passer par le camino de los hospitales. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Oups... attention à la marche ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Hermonia 
 
 
 
 
 
 
27 août 2014

SALAS ==> TINEO 19 kms

départ 9h45 arrivée 17h40
La nuit a été vraiment très mauvaise (chaleur, mauvaise nouvelle familiale du côté de Nadine) et peut-être un peu trop de l'excellent vin d'hier soir). Bref 2 ou 3 h de sommeil seulement !
Nous démarrons tard à 9h45 par un sentier boisé très brumeux. Il fait très bon, nous ressentons comme une moiteur tropicale à cause de la brume et de la chaleur qui arrive. Montée continuelle pendant 2 heures.
Un marcheur nous double en nous disant que nous sommes les premiers pèlerins qu'il rencontre depuis son départ d'Oviedo puis file, nous ne le reverrons plus. Nous apercevrons un couple de pèlerins quand nous déjeunerons soit 3 en tout pour la journée ce qui est très peu !
Le midi, arrivés au village La ESPINA, nous déjeunons d'un plateau combiné et d'une tortilla (omelette aux pommes de terre). Durant notre marche, nous remarquons de nombreuses maisons abandonnées.
La journée est ensoleillée et la température agréable.
Nous nous sommes désaltérés en buvant un coca dans une halte que la municipalité (ou un particulier?) a mise à la disposition des pèlerins à l'entrée du village : cabine de WC impeccable, salle de repos et/ou repas avec tables et chaises neuves sous un horreo refait à neuf, lequel est équipé de 2 distributeurs de boissons chaudes et froides.
C'est la première fois que je vois un tel équipement sur un camino. La cabine de WC, c'est vraiment une bonne idée. Ces innombrables pauses pipi jonchées de papiers polluent visuellement les caminos. De plus, les habitants ont très bien fleuri et décoré l'abord de leurs maisons, ce qui rend la traversée de ce petit village très agréable.
Nous arrivons sur les hauteurs de TINEO où nous demandons plusieurs fois notre chemin pour rejoindre la pension TINEO. Arrivés à destination, nous avons la mauvaise nouvelle d'entendre que notre réservation n'a pas été enregistrée (bis repetita). L'endroit n'étant pas très accueillant, nous sommes heureux de repartir à la pension LA POSADA (35 eurso pour deux) située 20 m avant, dans la même rue.
 
Notre chambre est très bien pour 35 euros PDJ compris (sauf boissons). Nous profitons d'une machine à laver et d'une sèchante (3 euros chacune) pour faire une grande lessive. Nous sortons dîner vers 20h. Après avoir un peu visité la ville de TINEO et cherché un restaurant, nous nous retrouvons dans un superbe hôtel restaurant 5* où nous serons les seuls clients avec un autre peregrino. Nous dînerons d'un très bon menu du pèlerin pour 11 euros avec un délicieux vin blanc compris dans le prix. Une adresse à recommander : Palacio de MERAS.

 
 
 
 
 
Brume et chaleur : on se croirait dans une forêt tropicale !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Des WC ! Une bonne idée !
 
 
 
 
 
El ricon del peregrino : le repos du pèlerin 
 
 
 
Pèlerins de l'an 2000 : tout le confort. Il y en a qui apprécieront, d'autres qui diront que le camino est dénaturé ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
TINEO en vue.
 
 
 
 
 
 Avec un autre pèlerin nous serons les seuls clients dans ce magnifique restaurant mais vide. Le repas était excellent et le cadre superbe. 
 
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26 août 2014

GRADO ==> SALAS 22 kms

Départ 8h45 Arrivée 18h30
 
Très bonne nuit avec toutefois les boules quiès dans un hôtel bruyant qui a des murs de papier. Toutefois le prix défie toute concurrence.
 
Départ à 8h45 sans faire les courses car nous prévoyons de déjeuner en cours de route dans un restaurant.
 
Belle montée dès le début. Bitume et sentiers se succèdent mais ce n'est pas désagréable car il y a très peu de voitures. Nous traversons des hameaux typiques avec beaucoup d'horreos. Autrefois grenier à maïs, leur utilisation est détournée aujourd'hui en garage ou en cabane de jardin.
 
Quelques vergers côtoient de vieux ponts et des ouvrages d'art (viaducs) inachevés à cause de la crise.
 
Vers 11h nous nous arrêtons dans un bar pour manger des tortillas (omelette aux pommes de terre en général, mais qui peuvent être au jambon, au chorizo etc...). Nous buvons des cocas pour nous réalimenter en sucre.
 
Une rencontre inattendue comme seul le chemin nous en réserve : un monsieur polyglotte nous interpelle dans CORNELLANA. Il est très fier de parler français. il nous parle de politique, de géographie, de la crise, de la révolution française. Il nous cite plusieurs révolutionnaires. C'est impressionnant. Il parle plusieurs langues étrangères apprises tout seul. Bref, l'occasion pour lui de passer un bon quart d'heure et de parler en français. Sympathique rencontre.
 
Nous nous arrêtons devant le monastère abandonné de San SALVADOR. Triste, cet état de décrépitude d'un si bel édifice. En France, cela serait inimaginable de laisser un tel monument dans cet état.  
Nous déjeunons dans un restaurant recommandé par notre guide la "CASA RICARDO'. Très bon repas pour un prix modique.
 
Nous reprenons notre marche par un temps couvert mais agréable avec parfois du vent de face.
 
Nous faisons ensuite une pause originale auprès d'un distributeur de boissons. Un groupe d'espagnols nous double, puis une américaine de BOSTON. Quelques échanges d'usage : d'où venez-vous, d'où êtes-vous partis etc.... les rencontres sont quand même rares. 
 
Nous arrivons à SALAS vers 18h. Il pleut. Nous trouvons facilement notre bel hôtel (CASTILLO de VALDES 76 euros pour deux). Un petit luxe que j'ai réservé.
 
Après la douche, nous descendons faire des photos de cet hôtel magnifique puis nous prenons un rafraîchissement avec un "caballeros del professor", le gâteau spécialité de la ville.
 
Nadine, qui souffre d'un ongle, reste à l'hôtel pendant que je vais faire quelques courses. Je vois l'américaine qui nous avait doublés, tenter de prendre un bus pour rallier l'albergue de BODENAYA. Surprenant, celle-ci n'est éloignée que de 6,5 kms et l'américaine devrait y être depuis longtemps.
 
Très bon repas pour 9,50 euros avec une bouteille d'un très bon vin compris dans le prix. Si l'hôtel est un peu cher pour certains, le restaurant où tout le monde peut aller est à recommander. Le cadre est magnifique et le prix du repas modeste.
 
Nous commencons à nous adapter à la vie espagnole car, au moment où j'écris ces notes, il est 23h30 ! 
 
 
 
Beaucoup de panneaux sur les routes auraient besoin d'un bon coup d'éponge 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Une belle journée de montées et de descentes !
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Nadine commence à souffrir de ses pieds. 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un vieux moulin à eau abandonné. 
 
 
 
A côté d'une carrière, ce distributeur de boissons fraîches est le bienvenu. 
 
 
 
Pause rafraîchissante à une fontaine. 
 
 
 
 
 
 
 
Cette fois c'est SANTIAGO 322 kms. C'est exagéré nous devons en être éloigné de 280 kms environ :) 
 
 
Monasterio de San Salvador de Cornellana
 
 
 
 
 
1607 sur le fronton. Quelle désolation ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Beaucoup de vergers dans les Asturies 
 
 
 
Des ouvrages d'art qui ne mènent à rien. Par manque d'argent, beaucoup de travaux sont arrêtés. 
 
 
 
Que la montée est dure ! 
 
 
 
 
 
"Bon chemin et n'aie pas peur" en italien.  Nous lirons souvent ce message ! 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
SALAS 
 
 
 
 
 
 
 
une albergue 5 étoiles :)
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Un luxueux pèlerinage :)
 
 
25 août 2014

OVIDEO==> GRADO 24 kms

La nuit a été bonne. Levé à 7h00. Petit déjeuner frugal puis nous démarrons la marche. La température agréable au début est très vite montée jusqu'à 28-30°.
La marche n'a été qu'une succession de raidillons et de descentes assez courts.
Premier Buen Camino. Premières rencontres avec d'autres marcheurs (environ 6).

Le midi, nous déjeunons à l'ombre d'une chapelle (capella FATIMA). Les derniers kms ont été très durs sous un soleil de plomb. Pour une première marche, nous sommes arrivés épuisés à l'hôtel AUTOBAR où les patrons ont été très sympa : ils nous ont proposé de laver et sécher notre linge (gratuitement).
Après la douche et un peu de repos, nous sommes allés faire un tour en ville et acheter notre déjeuner pour demain mais nous nous sommes vite rendus compte que tous les commerces étaient fermés le lundi. Il faudra donc les faire demain avant de partir.
Le soir, le dîner a été très bon et copieux. Nous avons rencontré trois autres peregrinos français d'Agen que nous retrouverons plus tard lors d'autres étapes.
 
 
 
 
 
La première borne.  
 
 
 
Buen camino peregrino
 
 
 
Entre 320 et 296 kms la distance varie selon le panneau :) 
 
 
 
Les faubourgs d'Oviedo s'éloignent
 
 
 
 
 
La premier horeo. celui-ci est en triste état ! 
 
 
 
Cueillette de mûres. 
 
 
 
 
 
Beaucoup de chapelles sur nos chemins. Elles sont toutes fermées mais nous pouvons souvent voir à l'intérieur. 
 
 
 
L'ombre est la bienvenue. 
 
 
 
 
 
Déjeuner à l'ombre de cette chapelle (Capella Fatima) 
 
 
 
 
 
 
L'arrivée est très dure sous un soleil de plomb. 
 
 
 
24 août 2014

Arrivée à OVIEDO

Après presque 14 heures de car et un changement à BILBAO, nous voici Nadine et moi arrivés à OVIEDO, ville de départ du camino primitivo.

Dans le car, nous avons discuté avec un couple de français parti de Nantes comme nous. Ils nous ont appris que, pour le retour, le car était le jeudi. Cela ne nous arrange pas : nous avions planifié nos étapes pour un retour le vendredi. Il va donc falloir gagner une journée sur notre planning. 

Nadine est inquiète : elle a peur de ne pas y arriver et c'est un peu l'inconnu pour elle. Nous n'avons pas prévu de nuit en albergue mais plutôt dans des hôtels et des pensions. Pour qq euros de plus, la différence de confort est disproportionnée. Ce sont nos 3 semaines de vacances et nous n'imaginons pas les passer dans des dortoirs collectifs.

Je sais que certains disent que cela fait partie de l'ambiance du chemin mais je sais également qu'il n'y a rien d'agréable de dormir dans la couchette supérieure d'un lit à deux niveaux, d'entendre les ronflements et les pets des autres, le bruit de ceux qui se couchent tard (surtout les espagnols pour qui c'est la fiesta tous les soirs) et ceux qui partent tôt en faisant le même bruit (vengeance !). Faire la queue pour prendre sa douche... Bref, pour des vacances, nous avons jugé que l'hôtel serait mieux adapté à nos souhaits. 

Le car étant arrivé à 11h00 et après une nuit blanche, nous avions bien fait de consacrer cette première journée à la visite de la ville.

De toute façon, les 4 premières nuits sont réservées, l'itinéraire et les villes étapes planifiés mais je sais par expérience que tout ne se passera pas comme prévu : et pour commencer, notre hôtel où nous filons dès notre arrivée pour déposer les SAD et se doucher car la réceptionniste ne trouve pas notre réservation malgré l'échange de plusieurs courriels de confirmation mais ce n'est pas grave, l'hôtel n'est pas plein. Une douche, une courte sieste et nous partons visiter la ville.

Deuxième imprévu :  la visite de la cathédrale d'OVIEDO n'est pas possible le dimanche et les jours fériés ! Zut pas de chance c'était un des objectifs majeurs de cette journée !

 La ville est très belle avec de nombreuses sculptures en bronze et les vieilles demeures très belles. Vers 15h, nous déjeunons dans une rue passante près de la cathédrale où nous assistons au "cérémonial" du versement du cidre asturien (voir photo). Mais nous n'aimons pas trop, rien ne vaut notre bon cidre breton et celui des asturies est totalement différent.

Vu l'heure tardive du déjeuner, nous ne dînerons pas car nous avons du sommeil à récupérer avant notre premier jour de marche demain. 

L'hôtel "La FUENTE DE LA PLATA" se situe sur le chemin, proche de la sortie de la ville et de la passerelle que l'on franchira demain pour traverser la voie ferrée. Cela nous fera économiser la traversée du centre ville et une demi-heure de marche.

Hôtel correct.

 

  

 4 kgs pour Nadine, 13 kgs pour moi sans l'eau et les vivres. 

  

  

  

  

  

  

 

  

  

 

 A gauche le camino primitivo. A droite celui de la Costa appelé également Norte. 

  

  

  

 Le cidre asturien doit être bien oxygéné avant de le boire d'où cette façon peu ordinaire de le servir.

 Le serveur doit regarder droit devant lui. Les meilleurs n'ont pas besoin du baquet car ils n'en reversent que très peu. 

  

  

  

 les flèches jaunes vont jalonner notre parcours pour nous indiquer la bonne direction. 

 

 

10 août 2014

introduction

2014-09-12 camino primitivo ALAIN 989

 

En pratique, seuls se reconnaissent comme faisant partie de la confrérie les marcheurs qui ont parcouru l'un des grands itinéraires espagnols, à partir des Pyrénées. Saint-Jean-Pied-de-Port, Hendaye, le Somport sont des départs honorables. S'y ajoute, en vertu d'une tolérance liée à l'Histoire, le départ d'Oviedo.

Quoiqu'il soit beaucoup plus court, leCamino Primitivo qui part de la capitale des Asturies suscite le respect pour deux raisons : il traverse de hautes montagnes, au prix de dénivelés plus importants et, surtout, il est le chemin des origines, celui qu'emprunta le roi Alfonse au IXe siècle pour aller voir la fameuse dépouille de Saint-Jacques qu'un moine venait de découvrir (Jean-Christophe Ruffin, Immortelle randonnée).

  Historiquement le point d'origine du Chemin Primitif se trouve dans la ville d'Oviedo, point de rencontre avec les pèlerinages en provenance du nord de l'Espagne et d'Europe. Au Xe s., avec la consolidation du Chemin Français depuis León, les deux itinéraires se rejoindront sur la commune de Melide.

Le trajet d'Oviedo à Lugo, qui entre en Galice par les hauteurs d'O Acebo, est un parcours en haute montagne. Une grande partie de cet itinéraire se situe au-dessus des huit cents mètres d'altitude, avec des montées et des descentes continues. Ces caractéristiques du relief, ainsi que les conditions climatiques où neige et vent sont fréquents, rendent ce chemin particulièrement difficile. Les exigences du chemin motivèrent la prolifération d'hôpitaux pour les pèlerins le long de la route.

La dureté de la route est compensée par la beauté des paysages et la variété de l'environnement

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Une très belle vidéo officielle des Asturies sur le primitivo : http://vimeo.com/64255327

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Une documentation qui peut dispenser d'emporter un guide :

http://www.xacobeo.fr/ZE3.03.Pri.descr_fr.pdf

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El camino primitivo d'OVIEDO à SANTIAGO DE COMPOSTELA
Nouveau : Je viens d'éditer mon carnet de marche "Le chemin oublié des rois vikings" qui raconte jour après jour ma marche du sud au nord de la Norvège sur le chemin de Gudbrandsdal d'Oslo à Trondheim.

Capture 2 
   En vente directement auprès de l'auteur (email : alain.bec.99@gmail.com)
   ou sur Amazon.
   12 euros (+ frais d'expédition) dont 2 euros sont reversés à l"association SEUIL.

   Lien sur Amazon : ici



Association SEUIL : aidez les jeunes à sortir de la galère par la marche !
Seuil est une association créée par l’écrivain-voyageur Bernard Ollivier. Elle a pour vocation d’aider des jeunes en grande difficulté, à devenir les acteurs de leur propre réinsertion sociale ou professionnelle. 

Il s’agit pour ces adolescents mineurs en rupture d’effectuer à l’étranger, pendant trois mois, une marche individualisée de 1 800 km, leur permettant de rompre avec un environnement défavorable et avec des comportements voués à l’échec.

L’effet thérapeutique et résilient attendu de ces marches est de conduire le jeune à retrouver l’estime de soi et donner du sens à son existence. 

Si vous souhaitez en savoir plus : 

                    http://assoseuil.org/


Pour voir mes autres randonnées :

http://alainbec.canalblog.com/
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